Victoire de SYRIZA en Grèce

République et Socialisme  salue  la victoire de SYRIZA en Grèce lors des élections législatives.

La politique d'austérité menée pendant cinq  ans sous contrôle de la troïka (Commission européenne, FMI, BCE) a plongé les Grecs dans les affres de la pauvreté et du chômage, elle a détruit des pans entiers des services publics ce, avec des conséquences sociales et humaines insupportables. Droit au logement, au travail, aux soins, à la sécurité sociale : autant de droits fondamentaux qui ont été sacrifiés sur l'autel de l’austérité.

Avec  la victoire de Syriza le peuple grec peut reprendre espoir il participe par là-même à redonner  confiance à tous ceux qui souhaitent un changement profonds des orientations politiques au  niveau européen. Dans ce sens les enjeux de cette victoire dépassent les frontières de la Grèce.

Toutefois la tâche à accomplir est immense et les obstacles nombreux, cela inaugure cependant une nouvelle séquence de la vie politique sur le continent européen. Partout en Europe, la lutte que mène la gauche qui n'a pas honte de son identité et a le courage de ses convictions contre les politiques d'austérité et leur cortège de détresse sociale vient de prendre une nouvelle dimension. La victoire de Syriza rend le changement possible ! 

République et Socialisme adresse un salut fraternel à tous les militants et militantes de Syriza pour leur courageuse et digne campagne. Les diatribes alarmistes de la droite grecque ainsi  que  la  campagne  de  peur menée  par  tous  les  tenants  du  libéralisme  en  Europe n’ont pas empêché un sursaut salutaire et démocratique du peuple Grec.

Comme nous l'avons fait pendant la campagne, nous continuerons à soutenir Syriza et le nouveau gouvernement grec dans ses combats pour le respect et la dignité du peuple grec et contre les politiques libérales de soutien aux marchés spéculatifs mondialisés.

Nous souhaitons bon vent au futur gouvernement afin que le peuple retrouve un peu de prospérité et invite la commission de Bruxelles et en premier lieu le gouvernement français à soutenir les changements voulus par le peuple grec, ce qui implique nécessairement renégociation de la dette grecque et au delà du cas grec une redéfinition des politiques européennes de régulation dans un contexte de déflation et d'absence de croissance.

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