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  • 1 Jean Jaurès, Extrait du Discours à la Jeunesse

    Le courage, c'est de chercher la vérité et de la dire ; c'est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe, et de ne pas faire écho, de notre âme, de noire bouche et de nos mains aux applaudissements imbéciles et aux huées fanatiques.
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  • 2 Jaurès

    Je n'ai jamais séparé la République des idées de justice sociale dans la vie privée, sans lesquelles elle n'est qu'un mot.
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  • 3 Profession de foi du député J Jaurès 29 avril 1906

    La République est le seul gouvernement qui convienne à la dignité de l'homme, car elle seule met en jeu la raison et la responsabilité de tous...
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  • 4 Jaurès

    Je porte en mon cœur un rêve de fraternité et de justice, et je veux travailler jusqu'au bout à le réaliser.
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  • 5 Jaurès

    La République c'est le droit de tout homme, quelle que soit sa croyance religieuse, à avoir sa part de la souveraineté
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Communiqué de République et Socialisme

Je n’ai pas changé !

Derrière le paravent de la crise sanitaire, Emmanuel Macron s’est livré ce soir à un nouvel exercice d’autojustification sur son bilan depuis 2017.

Ni la crise des gilets jaunes, ni la forte contestation contre la réforme des retraites, ni la pandémie, ni la défaite cinglante de ses candidats aux élections départementales et régionales ne l’ont amené à réfléchir sérieusement aux résultats de son action et à la faillite de son crédo libéral. 

A l’entendre, tout ce qui a été fait depuis quatre ans ne mérite que des louanges et doit être poursuivi et amplifié.

C’est à l’évidence un discours de candidat qui n’a d’autre objectif que de rempiler pour cinq nouvelles années.

On nous permettra d’avoir une opinion divergente sur ce bilan qui est selon nous l’un des plus négatifs de ces quarante dernières années.

Nous n’oublions pas la gestion chaotique de la crise sanitaire allant de la pénurie de masques à la saturation des services d’urgence des hôpitaux largement imputable à la poursuite de la fermeture de lits et de structures hospitalières (maternités, hôpitaux de proximité, services de cardiologie…).

Nous n’oublions pas la casse du droit du travail, la casse de la fonction publique et des services publics, le refus obstiné de toute augmentation généralisée des salaires et des pensions, les coups portés à la sécurité sociale.

Nous n’oublions pas la suppression de l’impôt sur la fortune et son refus de le rétablir alors que les plus grandes fortunes ont largement profité de la crise tout comme les actionnaires.

Il est temps de s’attaquer aux vrais problèmes de la France et des Français.

Non, la France n’a pas besoin d’une énième réforme des retraites ni d’un allongement de l’âge de la retraite pour satisfaire aux politiques d’austérité de la Commission européenne en plein accord avec les gouvernements. Elle a besoin que les entreprises accueillent davantage de jeunes et maintiennent dans l’emploi les seniors de plus de 50 ans.

Non, la France n’a pas besoin qu’on ferme des structures hospitalières mais elle a besoin qu’on revalorise les salaires des soignants et des personnels hospitaliers afin d’attirer davantage les jeunes vers ces professions indispensables à la santé de toute la population.

Non, la France n’a pas besoin qu’on supprime l’ENA ni qu’on muselle les hauts fonctionnaires en les réduisant à de simples machines aux mains du pouvoir politique, mais elle a besoin qu’on redonne à la fonction publique toute la place qu’elle mérite, notamment grâce à une école des cadres performante donnant aux futurs commis de l’Etat le goût de la prise de décision et de l’innovation.

Non, la France n’a pas besoin qu’on remplace la Sécurité sociale par une assistance aux plus faibles mais elle a besoin d’une Sécurité sociale au service de tous comme celle créée par Ambroise Croizat en 1945.

Non, la France n’a pas besoin qu’on supprime le baccalauréat ni qu’on instaure une concurrence entre les établissements scolaires mais elle a besoin qu’on donne enfin aux enseignants les salaires et les moyens qu’ils méritent afin de donner à notre jeunesse une éducation de qualité indispensable au monde d’aujourd’hui et de demain, ainsi que la défense et l’apprentissage de la laïcité garante de notre démocratie.

Non, la France n’a pas besoin d’une privatisation d’EDF ni de la fermeture des centrales nucléaires mais elle a besoin d’une politique énergétique respectueuse de l’environnement et d’une industrie forte capable de répondre aux défis du XXIème siècle, notamment ceux liés au réchauffement climatique. 

Face aux ravages produits par le libéralisme économique, République et Socialisme appelle les citoyens à se mobiliser et à défendre demain par leur vote une société plus juste et plus égalitaire où chacune et chacun des plus jeunes aux moins jeunes trouve sa place.

Vive la République laïque et sociale !

Paris le 12 juillet 2021

                                                                                                  

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